SEUL(S) - L’intime de la guerre
Ne manquez pas l’étonnant parcours de la guerre qui se tient au cellier, probablement la plus belle et la plus forte des expositions de la région cette année.
L’auteur, le photographe, l’homme qui a vécu les situations au cœur des conflits au risque de s’éprouver douloureusement, c’est Jean-Christophe Hanché.
La scénographe, connue pour son travail de plasticienne et de graveure, c’est Catherine Stevenot qui a remarquablement accompagné le parcours intime de Jean-Christophe.
Merci à vous deux de nous faire partager ainsi, sobrement mais d’autant plus vrai, la douleur et l’inanité de ce qui se répète à l’infini : tant qu’il y aura des hommes… il y aura des guerres avec leur souffrance et leur cruauté. Ces guerres touchent en premier lieu le peuple naïf et ses enfants qui vivent la tragédie de l’errance et des blessures irrémédiables de l’âme et du corps.
La guerre, on y prépare les têtes blondes dans l’obscénité et la part sombre des jeux vidéo de guerre où, malheureusement, il y a toujours le bouton Reset qui banalise le crime et la mort. Mais dans la vraie vie, plus de bouton Reset !
Jean-Christophe Hanché nous montre la réalité de cette souffrance : juste un déclencheur et c’est fini… la mort… ou la photographie qui saisit un instant de vérité et de cruauté.
Merci pour cette remarquable exposition, peut-être la seule façon de parler vrai de la guerre et de la condition humaine.