(article en cours de réalisation)
photographie d'Henri Morez devant un tableau de Vladimir Velickovic (réalisée par Christian Noorbergen)
Henri Morez dans son atelier 2012
Henri Morez (du 16 juillet au 16 septembre 2008)
Lumières irréelles qui baignent des pictogrammes drapés de néant. Morez vit à rebours du vacarme et de la violence, violence dont il a souffert tout au long de son enfance et de son adolescence et le chemin de sa vie comme celui de ses toiles passe par la solitude. Solitude choisie et nécessaire à sa création, proche par un certain climat de l'étrange peintre italien Giorgio de Chirico.
Morez tend vers l'épure géométrique à la limite de l'abstraction. Solitude, rigueur, univers intemporel, Morez ne cesse de dire dans ses toiles, un peu à la manière de Pascal que "l'homme n'est qu'un néant à l'égard de l'infini, un tout à l'égard du néant, un milieu entre rien et tout"
Propos austères joliment désespérés, mais la belle rigueur de Henri Morez laisse sourdre de ces toiles singulières une musique, un charme fort, que l'on ne peut oublier.
Gérard Tavera, film RF3